Promenade [PV Tary]

J'étais dans ma chambre et impossible de trouver une occupation ! Je ne peux pas grimper ni courir ou sauter alors je me suis changé en lémurien et je suis allez gambader dans la foret. J'ai pu grimper sauter courir, je suis même tombé, mais dans la mousse ça amortit comme un airbag. Je suis resté puisque j'étais essoufflée, je suis resté la coucher, il commença à pleuvoir alors je suis allé me réfugier dans un tronc creux. La pluie a cessé, je suis ressorti et je grimpais aux arbres courais sur les branches puis sautais. La soif me gagna, il venait de pleuvoir, mais plus aucune goutte n'était distincte. Je descendis des arbres et essayai de parler avec l'un deux, mais il resta muet, j'attendis, lui parla, et enfin, il me répondit.

-Ne crains pas le noir, il est très doux mais très dur à accéder.

Je les trouve toujours très philosophique ces arbre surtout les chênes, mais les bandsaï sont moi sérieux.

Je retirai ma main de sont tronc et déambula dans la forêt en me répétant cette phrase dans ma tête. Je commençais à être assoiffé alors j'ai pensé qu'il fallait rentrer. Je me suis adossé à un tronc et des lièvres sont venus me voir, ils ne doivent pas avoir l'habitude de voir un lémurien dans les parages. C'était très amusant de les voir courir sauter, de faire des roulades.
Ils ont crié : VITE !!!
Puis ils sont partis. Je ne sais pourquoi, ils ont dû détecter une menace. Mais moi, je ne vois rien et je n'ai rien vu.

En cours de magie, j'évite de me faire remarquer, alors je ne fais pas d'exploit. Je bouge quelques objets légers, j'écris mes cours sans toucher le stylo, mais au bout d'un certain temps je fais comme si je n'y arrivais plus alors que je suis capable de bien plus...
Je m'entraîne en secret dans ma chambre presque tous les jours. Pour l'instant l'objet le plus lourd que j'ai réussi à faire décoller du sol était mon bureau. Je commence à soulever l'avant de mon lit maintenant, je progresse vite. J'essaie aussi parfois de faire bouger des objets sans les regarder, mais ça c'est encore autre chose.
Il pleut depuis ce midi, j'attends que ça s'arrête pour enfin pouvoir sortir, en attendant je m'entraîne.

Puis quand la pluie cesse je m'empresse de sortir par la porte de secours pour croiser un minimum de personnes. Rapidement je me retrouve à la lisière de la forêt. Je marche le long de ses arbres imposant dont le vents crée comme une mélodie en s'engouffrant entre les branches et les feuilles. À ma gauche un chemin s'enfonce entre les arbres, alors je le suis, surprenant un groupe de petits lapins qui s'enfuient en courant dans les fourrés. Je marche tranquillement sur le sol recouvert de feuille morte et de brindilles encore humide de la dernière averse. Mes pieds se déplacent au rythme du chant des oiseaux.
Un rayon de soleil perce à travers les arbres, créant un contraste entre les rayons de lumière et les ombres fantomatiques des grands arbres recouvert de mousse humide. Cet instant magique disparaît rapidement sous un nouveau nuage gris.
Je m'arrête, respirant le doux air frais, comme s'il purifiait mon corps tout entier... Un bruissement se fait entendre juste à ma droite, tout en haut des arbres, je lève les yeux intrigués.

Cela commençait à m'intriguer, je suis monté en haut du chêne et je vis apparaître quelque chose d'inconnue. Deux longues cornes crantées noires. Une longue robe noire suivit d'un nœud blanc et de longs cheveux noirs ondulés. Ces yeux verts étaient plutôt charmeurs.
Elle me regardait d'un air ahurit. Je descendis de l'autre côté du tronc et s'assis devant elle toujours sous l'apparence d'un lémurien. J'étais assise devant elle la tête de coter. Je tentai de lui parler comme pour les animaux, je me concentrai rien ne se passa, elle avait toujours son regard vert pointé sur moi. Une goutte d'eau me tomba sur la tête et je me rappelai ce que le chêne m'avait dit. Je réessayai de lui parler par penser et quelque mot arriva à elle.

-Qui es-tu ?

Une forme sombre apparaît timidement d'entre les branches, de grandes oreilles, de longs bras et une grande queue fine. L'animal se rapproche doucement, s'agrippant à l'écorce de l'arbre, tournant autour de son tronc agilement. Puis en un grand saut, il atterrit juste devant moi, surprise je recule d'un pas. Devant moi se tient un petit animal au poil clair et aux grands yeux vers inoffensif, il ressemble à une sorte de lémuriens je crois. Mais que peut-il bien faire dans les parages ? Je ne savais pas qu'il y avait de telles espèces de singe ici.
Il me regarde de ses grands yeux reflétant la verdure autour de nous et penche sa tête sur le côté comme s'il ne comprenait pas. Un léger gloussement sort de ma bouche, amusé par l'animal. Je n'ose pas bouger de peur de le faire fuir, il est tellement mignon. Puis une lointaine, très lointaine me vint à l'esprit. Sauf que cette pensée n'est pas la mienne, je le sens et elle me dit d'une voie enfantine :

- Qui es-tu ?

C'est l'animal qui semble me parler, difficilement, mais il y arrive. Vexé que quelqu'un s'introduise dans ma tête, je bloque subitement toutes mes pensées, l'empêchant de revenir. Si cette créature parle, elle ne doit pas être simplement un animal. Puis après un long moment d'hésitation, je lance enfin.

- Tary. Tu n'es pas qu'un simple lémurien n'est-ce pas ?

Ou peut être que si? Dans ce cas je me retrouve a parler avec un animal qui ne comprendra rien de se que je lui dit.

Je n'osai pas redevenir sous l'apparence d'une enfant. Que pense-t-elle de moi, je n'arrivais plus à lui parler dans ses penser, je trembler de peur, c'est peut-être elle qui me fait cet effet, je l'as craint, on dirait. Une branche était au-dessus de ma tête, j'y sautai, voir si elle reculait ou si elle ne bougeait pas. Je tentai de lui parler en enroula ma queue à la branche et me laissa pendre la tête en bas. Je réussis enfin à lui parler et au même moment où je me laisse pendre a la branche les oreilles effleurant le sol je parvint a lui demander :

-Comment c'es-tu ?

J'hésitai toujours a me changeai en enfant. La tentation et trop forte je me changeai en enfant et lui dis en souriant :

-Je suis un métamorphe lémurien

Je n'avais plus peur, j'étais sur maintenant de ce que m'avait dit le chêne.

-Tu sais même si je parle dans ta tête, je ne peut pas savoir ce que tu pense, je suis trop faible pour ça, je ne le peut qu'une fois ton accord validé.

Etant sur de moi ma timidité s'envola et je me sentais déja mieux.

-Et toi, tu est quoi au juste ?
J'ésite tu a des cornes tu pourrais être un hybride, mais tu est tout en noire alors peut être vampire ou démon.
Aide moi je ne sais pas de quelles races tu es, dit ?

Une jeune fille apparaît alors devant moi après un long moment de silence. Ses longs cheveux bleu violet tombe en différente mèches devant son visage, lui donnant un aire insouciant. Elle me regarde et dit en souriant :

- Je suis un métamorphe lémurien.

Une métamorphe, oui je l'avais devinée. Rapidement elle ajoute.

-Tu sais même si je parle dans ta tête, je ne peut pas savoir ce que tu pense, je suis trop faible pour ça, je ne le peut qu'une fois ton accord validé.

A ses mots je ne me sans pas plus rassurée au contraire, elle a quand même réussi a savoir que je pensais qu'elle pouvait lire dans mon esprit comme dans un livre ouvert . La fillette dit de nouveau.

-Et toi, tu est quoi au juste ?
J’hésite tu a des cornes tu pourrais être un hybride, mais tu est tout en noire alors peut être vampire ou démon.
Aide moi je ne sais pas de quelles races tu es, dit ?

Ça y est elle m'énerve déjà, elle parle trop, et comme la plus part des fille elle veux tout savoir, je préfére quand elle était un animal.. Je répond l'aire désintéresse.

- Un démon.

J'avance et continue de marcher.

- Un démon.


Elle n'avais pas l'aire très heureuse après que je me sois changée en enfant alors je suis rester la a la voire partir je grimpa dans un arbre, toujours sous l'apparence humaine mais je grimpa toujours aussi bien je la suivais du au des arbres et tomba a ces pieds avec une pomme quelques noisettes et quelque noix dans les main je lui tendit tout sa comme un pardon devant ces yeux.

Elle reste un moment sur place alors que je m'éloigne. Puis je l'entends grimper brillamment sous sa forme humaine dans un arbre. Çà y es... Elle s'éloigne enfin, je vais pouvoir être tranquille sans elle sur le dos.
Je pensais qu'en arrivant à l'internat les différences entre chaque race serraient oublié, mais je me suis trompé tout le monde veux toujours savoir de quelle race faite partie tel ou tel personne, qu'est-ce que ça change ? Je pourrais très bien être un ange comme Hiryuu, tout de suite ses préjugés juste à ma façon de m'habiller.... Pourquoi tout le monde se préoccupe toujours du physique des autres ?
La jeune métamorphe reviens, sautant d'arbre en arbre comme un singe. Elle atterrit devant moi brusquement, je me fige. Elle me tend ses deux petites mains fragiles, me montrant silencieusement des noisettes ainsi que des noix et une belle pomme rouge. J'hésite un moment, elle paraît trop insouciante pour avoir pus les empoisonner, je n'ai aucune raison de refuser, alors je tend la main et prend seulement la pomme, je croque dans le fruit juteux, puis lui renvoie un vague sourire.

- Merci

Je me remets en marche pensant qu'elle va encore me suivre.

- Merci

Je n'en revenais pas. Elle avais choisis la pomme elle m'avais même souris.
J'avoue avoir douté d'elle mais quelque chose me tourmente toujours a son sujet. Que devais-je faire à présent? Je réfléchis et la une pomme me tomba sur la tête, une pomme rouge je l'as croqua et le pommier me dit

-Désoler si je t'ai fais mal mais je voulais t'avertir ne doute pas du première acte mais méfie toi du 2 ième.

je ne compris pas et tourna les talent et grimpa au arbre sous l'apparence d'un lémurien, j'avais toujours ma pomme croquer a la main. Je fi un bon, j’atterris non loin d'elle courut pour la rattraper et me stopa devant elle sans sourire juste une pomme croquer dans mes pattes avant, les oreilles baisser et la queue au sol. Et je lui dit par penser une fois dresser devant elle.

-Je te fais honte.

J'entends quelque chose tomber vers elle, je me retourne vaguement et la voie en train de manger un fruit. Je ris intérieurement en l'imaginant lui tomber pile sur la tête, je me retourne et continue ma route dans cette forêt paisible, croquant une nouvelle fois dans le fruit.
Soudain, elle revient sous sa forme animale, détalant devant moi en courant a quatre pattes d'un démarche ridicule, une démarche de singe. Elle se stoppe net devant moi, m'obligeant à m'arrêter.
Pendant encore combien de temps va-t-elle jouer se petit jeux ? Elle se tient devant moi, debout sur ses pattes arrière comme sous sa forme humaine, avec une pomme entre les pattes.
Je croque encore une fois dans la pomme attendant une quelconque manifestation de sa part. Puis les oreilles basses, elle déclare machinalement dans ma tête.

-Je te fais honte.

-Non.

Dis-je précipitamment, continuant de nouveau ma route. Il faut absolument qu'elle arrête de me parler par la pensé, j'ai horreur de cela, ça me donne un peut l'impression d'être schizophrène...

J'en avais plus qu'assez, je craquai, mais volontairement. Je fis un bon les bras en avant magripa à ces cornes passant devant elle pris ma forme humaine et lui cria:

-Tu te crois supérieur au autre, plus maligne que les autres. À oui parlons en des autres, tu les crois faibles et répugnant, car quelque chose de mal, c'est passer avec eux ou, car tu aimes être seul, c'est ce que tu essayes de te convaincre. Tu évite le monde car il te rende folle mais le probleme ne viens pas d'eux mais de toi. Pendant trop longtemps, tu as renfermé se petit quelque chose qui fait de toi une adolescente a qui on s'intéresse. Les gens s'intéressent plus a s'eux qui restent dans leur coin(sur un ton plus doux) les trésors, les mieux gardés sont les meilleurs. Moi je me suis intéressé à toi mais a ce que je vois la devant moi j'aurais du partir. Tu crois quand est toute pareille mais combien à tu connues de personne quatre, bravo je suis fière de toi des personnes s'accorde mais pas une personne n'ai pareille.Et quand je vais partir tu vas dire que je suis bête que je ne connais rien de toi que tu te fiches de moi tout ce que tu penses c'est quoi alors si tu ne penses pas aux autres justement c'est ça qui m'as attiré chez toi, tu penses plus aux autres qu'as toi. Je ne me suis pas tromper mais tu le cache et maintenant tu pense à toi ton pouvoir et ton image. Crois-tu que j'ai tort ? Je pense que tu dirais oui et je pense aussi que tu ne vaudras pas changé. Le destin t'as barré la route mais toi tu tu préfert t'écouter alors tu es quand meme passer, et le destin le savais alors il a cotinué a te barrer la route don moi mais tu as quand même continuer à avancer et la tu t'es arreté devant moi qui et insister alors vas-tu repartir ou changer de direction.
Et sur une voix très calme, je lui ai dit :

Tu es tellement vide, au même moment une larme coula le long de mon visage et tomba au sol.

Je me changea en lémurien et en quelque seconde j'était en haut des arbres, sautant de branche en branche pour quitter cet endroit. Mon esprit était devenu muet. Allait-elle venir me proposer de sortir un jour comme preuve que j'avais un peu raison. J'avoue ne plus croire en elle.

L'animal me saute dessus comme un sauvage, s'agrippant à mes cornes, me tirant la tête vers le bas, la fillette reprend sa taille humaine et me hurle dessus. Ses mots m'arrivent si violemment que j'ai l'impression de me faire submergé par un tsunami.

-Tu te crois supérieur au autre, plus malin que les autres. À oui parlons en des autres, tu les crois faibles et répugnant, car quelque chose de mal, c'est passer avec eux ou, car tu aimes être seul, c'est ce que tu essayes de te convaincre. Tu évites le monde car il te rend folle mais le problème ne viens pas d'eux mais de toi. Pendant trop longtemps, tu as renfermé se petit quelque chose qui fait de toi une adolescente a qui on s'intéresse. Les gens s'intéressent plus à ceux qui restent dans leur coin. Les trésors, les mieux gardés sont les meilleurs. Moi je me suis intéressé à toi mais ai ce que je vois la devant moi j'aurais dû partir. Tu crois qu'on est tous pareille mais combien à tu connu de personne ? Quatre, bravo je suis fière de toi, des personnes s'accordent mais pas une personne n'ai pareille. Et quand je vais partir tu vas dire que je suis bête que je ne connais rien de toi, que tu te fiches de moi, tout ce que tu penses c'est quoi alors ? Si tu ne penses pas aux autres justement c'est ça qui m'a attiré chez toi, tu penses plus aux autres qu'as toi. Je ne me suis pas trompé mais tu le caches et maintenant tu penses à toi ton pouvoir et ton image. Crois-tu que j'ai tort ? Je pense que tu dirais oui et je pense aussi que tu ne vaudras pas changé. Le destin t'a barré la route mais toi tu préfères t'écouter alors tu es quand même passé, et le destin le savait alors il a continué à te barrer la route dont moi mais tu as quand même continué à avancer et la tu t'es arrêté devant moi qui est insisté alors vas-tu repartir ou changer de direction.

Ce fut une claque terrible que je me pris en plein visage, au sens figuré bien sûr. Chacune de ses phrases repassent dans ma tête, comme un compte a rebours avant que j'explose. Si tu savais ma petite garce, tu as absolument tout faux...

« Tu te crois supérieur au autre, plus malin que les autres. » Supérieure aux autres moi ? Pas autant que toi on dirait. Jamais je n'ai pensé ça, j'ai toujours été méprisé par toute ma famille, par tout ceux de ma race. Par toutes les autres races, car je suis un monstre à leurs yeux, et peut être que ça j'ai fini par m'en convaincre à mon tour ? Qui sait.
« À oui parlons en des autres, tu les crois faibles et répugnant, car quelque chose de mal c'est passer avec eux ou, car tu aimes être seul, c'est ce que tu essayes de te convaincre. » Faibles à ça non, combien de fois ai-je vu des membres de mon espèce s'en prendre a plus fort qu'eux ? Combien de fois les autres ont osez faire quelque chose de courageux alors que moi je ne réagissais pas. Être seul... Parlons en de ça, être seule, c'est vrai que j'adore ça, c'est comme les crises d'angoisse quand je me sens bonne a rien, j'adore... Rien ne me fait le plus plaisir que d'être en bonne compagnie, idiote.
« Tu évites le monde car il te rend folle mais le problème ne viens pas d'eux mais de toi. Pendant trop longtemps, tu as renfermé se petit quelque chose qui fait de toi une adolescente a qui on s'intéresse. » J'évite le monde parce qu'il est cruel voilà la vraie raison, pas parce qu'il me rend folle. Le problème c'est que je me renferme entièrement sur moi-même constamment, et ça je le sais, pas besoin de me le rappeler.
« Les gens s'intéressent plus à ceux qui restent dans leur coin. Les trésors, les mieux gardés sont les meilleurs. Moi je me suis intéressé à toi mais a ce que je vois la devant moi j'aurais dû partir. » Si se serrait le cas beaucoup de gens intéresserais à moi, réfléchis un peu. Mon trésor je le garde pour quelqu'un qui en vaut la peine, à quoi bon le gaspiller si on nous trahit à chaque fois ? Tu aurais dû partir ? Et bien dégage !
« Tu crois qu'on est tous pareille mais combien à tu connu de personne ? Quatre, bravo je suis fière de toi, des personnes s'accordent mais pas une personne n'ai pareille. » Chaque personne est unique je le sais bien sinon je serrais comme tous les autres. Et non encore perdu, je n'ai pas connu quatre personnes, il y a déjà tous mes profs, ma famille, toi mais ça ce ne compte pas vraiment. Les personnes que j'aime en réalité il n'y en à que deux, dont l'un est mort !
« Crois-tu que j'ai tort ? Je pense que tu dirais oui et je pense aussi que tu ne vaudras pas changé. » Tu as faux sur toute la ligne en effet, et je ne demande que ça... Changer.
« Le destin t'a barré la route mais toi tu préfères t'écouter alors tu es quand même passé, et le destin le savait alors il a continué à te barrer la route dont moi mais tu as quand même continué à avancer et la tu t'es arrêté devant moi qui a insisté alors vas-tu repartir ou changer de direction. » Mais tu te prends pour qui dit moi ? Après c'est censé être moi qui me trouve supérieure aux autres !

Je la regarde dans les yeux, sans faire paraître aucune émotion malgré toute celle qui se battent entrent-elles dans ma tête. Tu as raison que sur un seul et unique point, enfin presque, tu disais que quand tu seras parti je dirais que tu es bête, mais je le dis déjà ! Tu ne me connais pas ! Tu ne sais rien de moi ! Et tu te permets de critiquer ma façon d'être !! Personne ne sait rien de moi !! Personne ne sait qui je suis !! Personne !! Et toi tu en es la plus lointaine ! Je pense à Hiryuu, qui lui a pu apercevoir des parcelles de ce que je suis vraiment, mais je l'écarte, refusant de le mêler à tout ça.

La fillette ajouta d'un ton affreusement calme contrairement à mes pensées qui rugissent dans ma tête.

- Tu es tellement vide.

C'est la goutte qui fait déborder le vase déjà plein à ras-bord. Tout dans ma tête me hurle de lui crier dessus à mon tour, d'utiliser mes pouvoirs à des fins néfastes. La déchiré, aussi bien intérieurement qu'extérieurement.
Elle se change en lémurien et s'enfuit dans les arbres, je ferme les yeux... Contrôle-toi, contrôle toi Tary !! Mes genoux me lâchent, je tombe à terre en hurlant de toutes mes forces.

- AAAAAAAHHHHH !!!!!!!....

La foret devient terriblement silencieux et c'est ma voie qui se brise... Sinon j'aurais crié jusqu'à ce que mes poumons en éclatent. J'ai une boule affreuse dans la gorge, j'aimerais pleurer, mais les larmes refusent de sortir. J'ai besoin de me défouler sur quelque chose... Il faut que je l'empêche de revenir sinon je vais la tuer. Je me redresse à genou dans la terre humide, et dans un nouveau hurlement, je tends les bras vers le ciel, serrant les points et les frappant brutalement au sol. Dans un fracas puissant, faisant vibré le sol, les arbres autour de moi se craquent dans un bruit semblable au tonnerre et s'écrasent tout autour de moi dans un déluge de branche et de feuilles. Un nuage d'oiseau s'envole. Je reprends mon souffle un instant. D'un bon, je me lève, fessant explosé les branches sur mon passage et je part en courant...
Je suis un monstre, elle a réussi à m'en convaincre.

Je cours toujours, le plus vite que je peux, je sors enfin de la foret. Mes pieds frappent le sol irrégulièrement, je manque plusieurs fois de tomber, mais je cours, encore et toujours, jusqu'à en avoir le goût amer du sang dans la bouche, même plus car je ne m'arrête toujours pas. Je travers Nomizu d'une traite, bousculant plusieurs personnes sans m'en préoccuper. Je ne sais pas comment mes jambes réussissent toujours à me porter... C'est à ce moment que je repense à Hiryuu...

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