Ch-ch-ch-ch-ch Cherry Bomb !

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Devant vous se tient une jeune femme. Vos yeux ne peuvent s'empêcher de la détailler. Rapidement, vous vous rendez compte de ce qui est facilement visible. Ses cheveux sont roux, ou plutôt oranges, comme l'automne, et les feuilles des arbres qui luttent pour la vie. Plutôt longs, ils lui tombent en une cascade flamboyante jusqu'au milieu du dos - ou de la poitrine, puisqu'elle aime en ramener quelques mèches devant elle. Sans hésiter, vous les qualifier de beaux, de légers surtout lorsque le vent se lève et que, légers, ils flottent dans l'air et dévoilent le visage de la demoiselle. Visage que vous vous empressez d'admirer, avant que le vent ne retombe. Les trais de la Rousse sont fins, élégants, vous diriez même "nobles". Vous notez cependant que si elle avait les cheveux plus courts, la demoiselle pourrait aisément se faire passer pour un jeune garçon. Évidemment, vous ne savez pas qu'il lui arrive de le faire. Sa peau d'un blanc pur attire également votre regard. Elle semble si douce, et fragile aussi. Vous avez du mal à retenir vos mains, qui veulent caresser chaque centimètre de cette peau si attractive, réfléchissant la lumière chaude du soleil et donnant à celle que vous contemplez une sorte d'aura de chaleur, de bien-être et de réconfort. Vous trouvez étonnant qu'elle n'ait pas de taches de rousseur, alors que tous les roux que vous connaissez en ont au moins quelques unes. Vous vous demandez alors si ses cheveux sont teints, mais, vos yeux les observant une demi-seconde, vous vous rendez rapidement compte que cela ne peut être possible. Sa peau est tout simplement pure, comme une source d'eau fraîche. Mais, déjà, vos yeux partent vers le détail, et rencontrent justement les yeux de la jeune fille. Enfin, façon de parler, parce que ses yeux à elle esquivent votre regard. Timide ? Apeurée ? Quoi qu'il en soit, elle regarde ailleurs, tantôt vers le bas, tantôt sur le côté. Vous avez néanmoins eut le temps d'apercevoir le vert de ses yeux. Pas un vert ordinaire, un vert réellement, brillant, luisant comme une émeraude ou une écaille de dragon. Ils semblent vraiment émettre de la lumière, et attirent votre regard de longues secondes. Fasciné, vous avez du mal à les quitter des yeux, vous ne voulez qu'une chose, vous y plonger tout entier, les admirant des heures durant. Mais elle ne vous laisse même pas les voir plus d'une seconde. À contrecœur, vos yeux se décident enfin à bouger, pour partir à la rencontre du reste de son visage. Son nez n'a rien d'anormal, droit et aquilin, il n'a jamais été cassé. Descendant un peu plus, vous tombez sur ses lèvres, fines, elles semblent douces et vous avez envie de les embrasser, quelle que soit votre orientation sexuelle. Vous vous rendez alors compte qu'elle ne porte pas de maquillage, pas même le moindre petit truc. Pas de bijoux, non plus. Mais à peine avez-vous fait ce constant qu'elle a déjà disparu de votre champ de vision. Vous vous croisiez seulement, et n'avez pu l'admirer que quelques secondes.

Vous n'y résistez pas, et vous retournez sur son passage. Rapidement, vous vous rendez compte que son corps est parfaitement proportionné. Vous estimez sa taille autour d'un mètre soixante-quinze, pour entre quarante-cinq et cinquante kilogrammes. Petit pervers que vous êtes, votre regard s'attarde sur le roulement de ses hanches, et le mouvement de ses fesses. Vous trouvez son corps attirant, et l'imaginez, pour les plus pervers, dans des situations peu confortables pour elle. Peut-être un peu plus vous. Bref, chassez cela de votre esprit, elle est bel et bien habillée, et s'éloigne de vous. Mais vous avez le temps, même si ce n'est que de dos, de l'observer, tout en rassemblant vos souvenirs de cet instant où elle vous faisait face. Pour rester dans les proportions de son corps, vous vous rendez bien évidemment compte que sa poitrine, même sans être vulgaire, ne passe pas inaperçu. Votre œil s'y est bien évidemment attardé, et vous n'avez pas pu vous empêcher de repenser à sa peau qui semblait si douce. Vous estimez son bonnet à un C appréciable, agréable à regarder, mais qu'elle ne met elle-même pas en valeur. De retour à la réalité, vous regardez sa taille, plutôt mince, vous avez envie de la saisir pour l'attirer à vous, encore une fois, la jeune fille semble frêle, fragile. Cela tend à se confirmer suite à l'observation de ses jambes, qui, même si elles supportent parfaitement son corps, lui dessinent une silhouette svelte et élancée.


Mais la voilà déjà qui s'éloigne. Ça n'a duré qu'un instant, et pourtant vous êtes tout chamboulé. Votre cœur a failli manquer un battement, et votre esprit est sans dessous-dessus. Peut-être même êtes-vous amoureux.
Ça n'a duré qu'un instant, et pourtant vous penserez à elle pendant des heures, des jours, durant lesquels elle hantera vos moindres faits et gestes.




Si vous la côtoyez, ou même si vous lui adressez la parole ne serait-ce qu'une seule fois, vous vous rendrez vite compte que la rousse n'est pas d'un naturel très bavard. Elle ne s'ouvre pas aux autres, introvertie, et moins elle parle, mieux elle se porte. Vous la verrez tout le temps fuir votre regard, comme si elle était timide, qu'elle n'osait pas vous regarder, ou même qu'elle avait peur. Mal-à-l'aise, vous avez l'impression qu'elle ne se sent pas à sa place, qu'elle n'a pas confiance en elle-même, malgré son évidente beauté. Comme quoi ce n'est pas lié, les préjugés sont ce qu'ils sont. Toujours est-il qu'elle fera tout ce qu'elle peut pour esquiver vos questions, et s'enfuir le plus vite et le plus loin possible.

[Oui c'est de la merde, parce que flemme de chercher plus, allez bye.]




Raconter l'origine vie est sans doute l'une des plus grandes œuvres réalisables. Évidemment, ce n'est pas aisé ; il existe plusieurs façons de faire. D'antan, il était d'usage de transmettre les souvenirs par la parole. Bien souvent, les faits étaient exagérés, ou occultés, et devenaient alors des légendes. Plus tard, avec l’expansion de l'écriture, ces même légendes furent mises à l'écrit , et considérées comme réelles. Elles devinrent religions. De nos jours, le nombre de personnes à croire à ces diverses légendes est à la fois incroyablement élevé, et étonnamment en baisse. Mais d'autres croyances existent. Plus obscurs, plus vraies aussi. Elles expliquent l'origine de la vie telle que nous la connaissons tous. L'origine des différentes races qui peuplent ce monde... Et de celle qui le dominait, bien avant. Cette race, ancêtre de toutes les autres, désormais tombé dans l'oubli, mais qui, pourtant, est à l'origine de la civilisation sur cette planète. Avaient-ils seulement un nom ? Aucun n'en est mentionné nulle part. Évidemment, aucun manuscrit n'existe. Comme les autres légendes, celle-ci n'est répandue que par la parole, avec le risque d'être déformée, exagérée, ou oubliée pour de bon. Mais, celle-ci a quelque chose de différent... Elle est vraie.

Nous possédons aucune réelle trace de leur existence, de leur passage sur cette terre. Du moins, pas officiellement. En Egypte, là où la civilisation, pour la première fois, l'écriture, ou du moins ce qui s'en rapproche plus que quelques bâtons. C'est donc l'endroit où nous avons le plus de chance de trouver des indices quant à cette ancienne race. Si l'on traduit littéralement, les Égyptiens les appelaient "Ceux qui vivaient avant nous". Ils ont cohabité, coexisté suffisamment longtemps pour qu'ils soit fait mention d'eux.

Alors, pourquoi ont-il disparu ? Pourquoi sont-ils tombés dans l'oubli ? Personne ne semble avoir de réponse tangible.. Une guerre est mentionnée, mais quels en étaient les adversaires ? Quelle guerre peut-être assez atroce pour décimer la population d'une race entière, tout en laissant vivant ceux avec qui ils cohabitaient ? Personne ne possède les réponses.

Sauf peut-être leurs derniers descendants.

[Oui, je raconte l'histoire de ma nouvelle race - et encore, pas en détail, parce qu'il est tard - et pas celle de mon personnage. Mais comme je ne compte pas la jouer tout de suite, et que je ne suis pas du tout inspiré, ça vous conviendra (notez que je ne vous laisse aucun choix).]

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